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Livre d'or créé le 1/3/2000 09:15 | Administré par |
251 messages dans ce livre. | Pages: [1]-[2]-[3]-4-[5]-[6] |
![]() - De Reverend Josip Brogues le 23/5/2004. Pays: France Région: Praxis City |
Bravo pour ce site si rafraichissant.
Permettez-moi dy ajouter ma petite pierre introspective qui peut être
provoquera quelques émotions et flattera mon égo. Article paru dans
Généreux spécial années 80 que je dirige et dans un bouquin pas encore
paru en quête d'éditeur.
Nous, on avait un mouvement esthétique pour sortir de la léthargie, de la
crasse et de la vulgarité dans laquelle les générations précédentes nous
avaient enfoncés. Il fallait résister ou s'engluer à notre tour. Ce furent les
années new wave. La musique d'une époque, c'est le reflet du film qu'elle
accompagne. La fin des seventies nous rassasiait ad vomitam le même
navet avec pour bande son du disco, de la variété vulgaire (aujourd'hui
qualifiée de kitsh), du baba, du rasta. Et basta.
Les punks ont balayé tout ça. Leur "No future !" signifiait "No past !"
On avait besoin d'être intelligents et de construire notre culture qui ne
pouvait par réaction qu'être sombre et chic. Les synthétiseurs
débarquaient. Ils tombaient bien. On voulait des sonorités propres et
clean. On était techno parce qu'on avait perdu foi en l'humanité. On
pensait connement que les machines seraient meilleures que les
individus.
Nos hymnes étaient "Are friends electric ?" de l'androgyne Gary Numan,
"Electricity" d'Orchestral Manoeuvres in the Dark et les allemands de
Kraftwerk pour l'ensemble d'une oeuvre au romantisme dévitalisé, de
"Radioactivity" aux "Robots" en passant par "Computer love"...
On avait un prophète : Alain Pacadis. Dans son manifeste "Un jeune
homme chic", il écrivait : "Désormais nous allons pouvoir montrer au
monde nos faces blafardes et nos coeurs couleur de ténèbres car our time
is up !" La guerre était déclarée.
Les soixante-huitards reniaient leurs idées généreuses pour devenir de
vulgaires et bedonnantes ordures de yuppies individualistes. Même pas
par cynisme désespéré, simplement animés par cette méprisable lâcheté.
Quant aux ex babas barbus, ils étaient tombés dans une répugnante
léthargie légumière qu'il fallait violemment dynamiter. On devenait straight
parce que les autres étaient tordus. On s'habillait avec soin et on voulait
être beaux parce qu'ils étaient laids et vulgaires. On était tristes parce
qu'on n'avait pas envie d'être gais (et on n'avait aucune raison de l'être).
On cultivait une haine farouche pour les pollueurs sonores qui
véhiculaient la vulgarité musicale. Comment pouvait-on ânonner de telles
conneries assorties de convulsions simiesques qui feraient se gondoler
Sheeta quand le monde était si noir ? Ils n'étaient quand même pas tous
sourds et aveugles !
Et on était snobs et distingués parce qu'on ne voulait vraiment pas être
comme eux.
On avait le courage d'être excessifs parce que la vie ne nous laissait pas
le temps d'être raisonnables.
On voulait être des héros romantiques, classiques, lyriques, tragiques... (il
faudrait tellement d'adjectifs pour qualifier à peu près correctement à ce
que nous inspirions, en fait on voulait tout.)
On vivait à cent à l'heure. La new wave avait engendré une nouvelle
scène qui réveillait aussi bien Paris que Londres, Berlin, Rome et New
York. Et comment passer sous silence la frénésie des concerts presque
quotidiens. Les nippons du Yellow Magic Orchestra sur scène au Palace
écrasés sous des tonnes d'ordinateurs, de séquenceurs et de synthés. Un
technicien occupant le milieu de la scène pour assurer le dispaching des
différentes machines ! Et Stéphanie qui dansait fascinée par cette
musique orientale et futuriste.
Comment oublier ce concert aérien et puissant d'Orchestral Manoeuvres
in the Dark ? Les machines jouaient si fort que les vibrations de la salle
exerçaient une influence sur le système digestif de ceux qui étaient situés
le plus près des enceintes. Les toilettes sont restées sold out toute la
soirée ! Emilie, elle, était en transe.
Impossible d'oublier le premier set de Tear for Fears toujours au Palace
où je rencontrai Pascale. Elle avait une tête d'ange triste et des seins
énormes insoupçonnables sous son pull sombre.
Nous n'étions qu'une petite centaine d'initiés au premier concert de
Depeche-Mode et quand Spandaü Ballet est venu jouer la première fois à
Paris, on était pour l'occasion devenus nouveaux romantiques ou pirates
pour danser toute la nuit sur la musique de ce groupe élitiste qui ne jouait
alors que dans des châteaux, caves privées et autres endroits chics. La
chemise trop ouverte d'Anne qui dansait au premier rang comme une folle
la rendait plus qu'impudique. Le guitariste la matait sans arrêt.
Aucun risque pareil avec les allemands de Kraftwerk : ils s'étaient fait
momentanément remplacer par des mannequins de cire à leur effigie sur
la scène du Captain Vidéo en bas des Champs Elysées, à deux pas du
Palais présidentiel et la froideur de Human League réchauffait le sous-sol
des Bains-Douches. Flock of Seagulls expérimentait le look novö et les
dandies d'Ultravox distillaient leur élégance nostalgique pour les thèmes
romantiques d'Europe centrale ("Vienna") ou mélancoliques ("Vision in
blue", "Lament", "Rage in Eden") quand Visage louait l'esthétisme
ténébreux ("Fade to grey", "Damned don't cry").
Je m'efforçait de mener en même temps une vie diurne faite d'études de
marketing et de publicité. Etudiant studieux le jour, nightclubber la nuit (le
terme avait alors encore un sens) passant alternativement des
Bains-Douches au Palace qui programmaient pratiquement un concert
par soir. Je faisais de la radio "libre" le week-end et avais porte ouverte
dans ces endroits où l'usage veut qu'elle soit plutôt fermée.
J'étais amoureux de la snobissime, blondissime, richissime et
chiantissime Stéphanie, la plus jolie fille de la fac qui m'accompagnait
souvent et s'ennuyait invariablement. C'était très chic. Au début tout le
monde pensait qu'elle était ma petite amie. Je ne les contredisais pas. Elle
non plus. J'avais simplement suivi le principe de Napoléon "Toujours
attaquer en premier l'armée la plus forte". J'attaquais - trop mollement
sans doute. Stéphanie ne se rendait pas. Les jolies filles étaient
arrogantes, blasées et inabordables. Elles n'étaient pas là pour s'amuser
mais pour poser.
En toute logique, Stéph' voulut se confectionner un book de mannequin.
Je me retrouvais réquisitionné photographe officiel. Séance de shooting
dans son grand appartement de la rue de Rivoli avec vue sur les jardins
des Tuileries. Alors qu'elle changeait impudiquement de tenue, Stéphanie
m'a prié de l'embrasser. La séance se termina par des photos nues. Et par
Stéphanie sur moi qui me faisait impeccablement l'amour dans sa
chambre-mezzanine. Quand Madame mère est tombée une semaine plus
tard sur les clichés, elle a simplement remarqué : "Putain, elle a de belles
jambes ma fille !"
Bref, nous sortions tous les soirs, nous n'étions qu'une poignée d'initiés à
connaître ces groupes avant-gardistes qui rempliraient quelques années
plus tard des stades entiers. On cultivait un véritable complexe de
supériorité. On idéalisait nos existences en souhaitant influer sur le
monde. L'époque était exaltante.
Mais cette théâtralisation de chaque instant n'a pas su contaminer les
foules et c'est le monde qui petit à petit nous a changé. Nous reste cet
idéal de vie clean et parfaite qui ne laisse aucune place à la mesquinerie
des cloportes. Finalement, on était cons et naïfs. C'était aussi l'époque des
premières désillusions et des grands projets ajournés (on voyait tout en
grand).
En tous cas nos nuits étaient plus belles que leurs jours. Je redevenais
chaque matin le vilain petit canard dilettante perdu au milieu des
laborieux sans grâce et sans talent qui devaient en plus me prendre pour
un mytho :"J'ai pris un verre avec Machin, j'ai vu untel qui m'a dit que..."
Pourtant eux aussi les voyaient : à la télé. Du coups ils me tenaient à
l'écart du groupe panurgien qu'ils formaient
Conclusion mémorable :
Je me souviens de Fabrice Emaer. Je me souviens d'Orchestral
Manoeuvres in the Dark. Je me souviens des jeunes gens modernes. Je
me souviens de la Gauche Caviar. Je me souviens des branchés. Je me
souviens que ça faisait branché de dire branché. Je me souviens des
minettes bêcheuses et sexy qu'on draguait dans l'escalier. Je me souviens
que Stéphanie de Monac' y avait fêté le succès d'"Ouragan".Je me
souviens d'y avoir vu les Plasmatics et Wendy O'Williams seins nus qui
découpait à la tronçonneuse une guitare électrique raccordée aux amplis.
Je me souviens de bourdonnements d'oreille. Je me souviens du concert
de Tears for Fear. Je me souviens des rastas de Gainsbourg. Je me
souviens du "Palace Magazine". Je me souviens de la Nuit des Nouveaux
Romantiques avec le concert de Spandaü Ballet. Je me souviens des
nouveaux philosophes, de la nouvelle droite, de la new wave et des
nouveaux pauvres. Je me souviens qu'on aimait vraiment sortir. Je me
souviens qu'on voyait souvent les mêmes têtes sans arriver à mettre de
noms desus. Je me souviens du magazine Façade. Je me souviens que
personne ne croyait à la réussite de Canal + qui se lançait. Je me
souviens qu'il était très chic de s'habiller fifties aux Puces. Je me souviens
qu'on dinait souvent dans le quartier des Halles avant d'aller au Palace. A
l'époque le quartier était encore fréquentable. Je me souviens des
perfectos noirs. Je me souviens d'Alain Pacadis, ethnologue, chroniqueur
et envoyé spécial de Libé au bar du Palace. Je me souviens de Thierry
Ardisson. Je me souviens qu'il fallait être blême, blafard, cafardeux et triste
pour faire chic. Je me souviens de la soirée décadente du Caca's Club. Je
me souviens que les serveurs étaient lookés en Thierry Mugler. Je me
souviens d'A Flock of Seagulls. Je me souviens que les membres de Bijou
accompagnaient Marie-France en cuir noir. Je me souviens d'Odeurs. Je
me souviens qu'en juin, il faisait encore jour quand je sortais d'un concert
pour partir en voir un autre aux Bains. Je me souviens du marathon
organisé par Photo Revue : projection au Rex, festivités au Palace puis
aux Bains. Je me souviens de Kraftwerk. Là, on ne rigolait plus ! Je me
souviens d'Yves Saint Laurent. Je me souviens d'Edwige. Je me souviens
de la première disgrâce du Palace à la fin des années 80. je me souviens
de la mort d'une certaine atmosphère, d'une ambiance que ce théatre n'a
jamais retrouvé. Je me souviens des affiches de Philippe Morillon. Je me
souviens du sous-sol réservé aux happy-few qu'on avait appelé "le
Privilège". Je me souviens de toutes ces superstars inoubliables dont je
ne me souviens plus. Je me souviens de Guy Cuevas, le DJ du Palace qui
avait sorti un disque "Pero Negro". Je me souviens que les invitations de
Bazooka & Kiki Picasso représentant la foule accumulée contre les grilles
de l'entrée portaient toutes la même mention : "Une invitation oubliée, une
soirée gâchée". Je me souviens d'Andy Warhol. Je me souviens des
choucroutes des filles des B 52's. Je me souviens des décors de Gérard
Garouste. Je me souviens de grands dîners insensés (et bons). Je me
souviens du 246 10 87. Je me souviens des japonais du Yellow Magic
Orchestra qui inventaient le technopop et retournaient le vieux théâtre. Je
me souviens du romantisme de Taxi Girl et du pragmatisme de leur
manager Alexis. Je me souviens qu'il n'y avait qu'un petit million de
chômeurs. Je me souviens qu'on y croisait tous les soirs des têtes
connues qui nous donnaient le sentiment d'être importants. Je me
souviens qu'on était créatifs. Je me souviens de costumes extravagants.
Je me souviens que Régine avait racheté le Palace mais pas son âme. Je
me souviens du début de la fin d'un mythe qui se déboulonnait sous nos
yeux. Je me souviens qu'on s'amusait bien à paraître grands. Maintenant
qu'on est grands, je me souviens qu'on était vraiment cons.
- De jean-christophe florentin le 21/5/2004. Pays: France Région: paris |
![]() - De logo le 18/5/2004. Pays: France Région: paris http://www.sonnerieportables.com |
![]() - De chrisbriten le 17/4/2004. Pays: France Région: paris 16 |
un peu triste 2 ne pa avoir vu lé Beru!ce site m'a bocou aidé pr fre un expo sur le mouvement punk en france.merci à tous c gen ki on créé l'histoir punk et faite en sorte ke les keupon ne s'eteigne jamai!!! - De kk le 23/3/2004. Pays: France Région: partout |
Salut Bernard. Je voulais signaler, étant donné que j'ai vu sur ton site une photo de toi à un anniversaire de Laurent Sinclair, la sortie du nouveau disque d'un revenant, l'ex-taxi girl Daniel Darc. Un très beau disque d'un ancien punk qui vaut infiniment plus que ce qu'on veut nous faire passer comme de la chanson de qualité (Biolay, Bruni et compagnie) et qui humilie nettement la "concurrence". Donc je ne voudrais pas faire le représentant de commerce à deux balles mais achetez ce disque intitulé "crève-coeur", Daniel le mérite vraiment, ce type est précieux, c'est un vrai artiste et Dieu sait que c'est inestimable à une époque comme la nôtre où pulullent en masse les faux. - De Jérôme le 29/2/2004. Pays: France |
![]() - De Lizzie le 20/2/2004. Pays: France Région: 59 http://lizzies.punky.pages.free.fr |
![]() - De Angélique le 9/2/2004. Pays: Belgique |
![]() - De alamod le 26/1/2004. Pays: France Région: IDF / Paris http://www.alamod.net |
Bonjour et bravo pour votre site.
Notre association regroupe des passionnés des années 60 (et 70) en général et du mouvement mod en particulier...pour connaitre l'agenda des soirées soul/r'n'b/british beat à Paris, visitez notre site http://www.7ofclubs.net - De 7 of clubs le 26/1/2004. Pays: France Région: IDF / Paris http://www.7ofclubs.net |
bernard,je suis ravi de signer ton excellent site,qui me touche
si particulierement.Si tu veux,j,ai beaucoup de documents de
ces annees deliees .Je possede aussi une grande collection
de disques originaux comme les Who,les Pretty Things,les
Small faces......J'ai beaucoup d'anecdotes sur mes amis dont
beaucoup apparaissent sur le site.Back soon: mon
telephone:06,86 01 83,81.... - De patrick gauthier le 14/1/2004. Pays: France |
toulou - De sqs le 28/12/2003. Pays: France |
Le site exceptionnel d'une époque inoubliable.
Celle-ci n'étant rien d'autre qu'une « tentative désespérée de réinventer la vie » l'on ne peut aujourd’hui que regretter la « folie » douce de son « exubérance baroque »...
(Avec une mention spéciale du jury pour la richesse iconographique) - De Jérôme le 26/12/2003. Pays: France Région: Paris |
![]() - De biii le 18/12/2003. Pays: France Région: bibibi |
![]() - De Lizzie le 12/12/2003. Pays: France Région: 59 http://lizzies.punky.pages.free.fr |
![]() - De fotoweb le 11/12/2003. Pays: France http://www.fotoweb.free.fr |
![]() - De BRUNO le 11/12/2003. Pays: France Région: paris |
![]() - De Wayne E. Manzo le 9/12/2003. Pays: Togo http://www.mansue.com |
![]() - De Lizzie le 24/11/2003. Pays: France Région: 59,beurk!! http://lizzies.punky.pages.free.fr |
![]() - De Ed End le 16/11/2003. Pays: France Région: 44 http://subversix.freesurf.fr/index.htm |
![]() - De bronnec le 10/11/2003. Pays: France Région: seine-maritime |
![]() - De Cybercoiffeur le 4/11/2003. Pays: France Région: Paris http://www.cybercoiffeur.com |
![]() - De Eve le 14/10/2003. Pays: France Région: Annecy |
Too much Too soon... Privilege, Sex, Seditionnaries..
77 is 77. - De Paca. le 16/9/2003. Pays: France Région: paris |
How wonderful to see the faces and places of our youth....I remember it fondly....Where is Babette Lamy? Zouzou? Some dead....some alive and well....I saw Maria Shneider 8 years ago....times passes fast,and my French is all but gone..Lovely site....Bisous, Patti - De Patti D'Arbanville le 7/9/2003. Pays: États-Unis Région: Los Angeles |
![]() - De malex le 27/7/2003. Pays: France Région: west coast |
![]() - De Shirley le 25/6/2003. Pays: France Région: A droite de la droite |
Beau site nostalgique. Simplement étonné de ne pas voir la mouvance faf des années 70-80. - De chris briend le 12/5/2003. Pays: France Région: paris http://natio.port5.com |
![]() - De Dimitri le 7/5/2003. Pays: France Région: paris |
Bravo pour ce site.
J'ai fait la régie de Marie-France pour "MM Maggie Moon" (le titre exact). Je me souviens d'avoir été chercher Marie-France, Orla, Hélène et Maud, un après-midi, chez Jean-Louis Jorge. On répetait à 5 heures, il etait 19. Pour les faire lever, une seule solution, une boulette d'op dans de l'eau chaude. Le bon temps.
Je me souviens aussi des nuits blanches de l'Olympic, de la foule dans la rue Boyer Barret, et moi, à la caisse, attaqué par les Hells et La Mitte qui hurlait dans l'escalier. La projection de la société du spectacle aussi. Copie volée le soir même. Le rendez vous avec G. Lebovici. L'homme le plus impressionnant que j'ai jamais rencontré. Si, y avait la mere de Fela, mais c'est une autre hisoire, c'est un peu plus tard et pas à Paris, et ce n'était pas vraiment un homme.
Bref, merci.
Olive - De brutosse le 18/4/2003. Pays: France Région: Paris |
ah j'avais oublie de signaler qu'il y a une personne avec qui je peux parler de tout ca c'estmon frere jumeau,flo,je ne pouvais pas signer ce livre d'or sans donner son nom - De coirierpierrephilippe le 18/3/2003. Pays: France Région: paris |
bonjour bernard
remerciements sinceres pour ce site qui est un puit sans fonds d'informations sur ces gens qui me fascine enormement depuis pas mal de temps. j'ai 24 ans et jamais je n'ai recontre de personnes qui connaissaient meme un petit peu tout ce superbe delire alors tomber sur votre site est un pur pied .
quel soulagement de trouver une personne comme vous qui soit plus dingue que moi de ces folles nuits pour en faire un site.
TCHAO TCHAO et bonne continuation - De coirierpierrephilippe le 18/3/2003. Pays: France Région: paris |
![]() - De marilyn le 14/3/2003. Pays: France Région: marseille |
Moi, j'ai 16ans et moi aussi je n'ai pas connu ces superbes années, à mon grand regré. Je suis fille de babacool et moi même je le suis un peu, mais en plus moderne, je dirais. je regrette de ne pas étre née pour vivre mon adolescence à ce moment la, bien que mes parents m'en on appris les valeurs. - De Amandine le 4/3/2003. Pays: France Région: auvergne |
![]() - De denis le 26/2/2003. Pays: France Région: ile de france http://bonoboland.free.fr |
Salut Bernard,
Eh bien pourquoi pas être le premier de l'année 2003 à ajouter ma petite page à ton livre ?
Celà fait plusieurs jours que je "picore" dans ton Paris à toi et je suis encore loin d'en avoir fait le tour ; car bien sur, il y a des endroits où l'on s'attarde, d'autres où l'on revient, d'autres où on hésite à entrer et quelques uns (ton e-interview) avec la porte fermée. Il faut alors chercher et avec un peu de patience dans le forum 90, on trouve le lien.
Je parcours tout ceci comme un journal, il y a les articles de fonds, les faits divers, les portraits (j'aime beaucoup l'histoire de Gloria), la sous culture et les photos.
Bravo d'avoir mis ton savoir faire d'informaticien à notre portée.
J'ai vécu cette époque par procuration et je restais plus souvent sur le trottoir du Palace, comme devant une vitrine, mais je ne devais pas avoir le "look".
Pierre Clementi,par sa personnalité, son destin me semble bien représenter ce Paris underground ; Alain Pacadis est le témoin incontournable des années punks ; les deux sont morts, sans doute étaient ils trop extrèmes.
Toi, tu es bien vivant. Car tu as traversé ces années en cultivant l'axiome Sex, Drug and Rock and Roll, mais sans doute que ton éducation te protégeait en quelque sorte.
Maintenant, tu peux polémiquer sur les forums avec ceux qui contestent le côté défricheur de ta génération ; il y a toutes les sensations que tu as éprouvé qu'ils ne pourront te voler.
Donc bravo et merci pour tout ce que tu nous mets à disposition, mais pour ceux qui n'y étaient pas, il ne faut pas non plus croire qu'Asphalt Jungle pouvait être comparé au niveau qualité musicale à Sham 69 ou aux Heartbreakers.
J'y retourne, il me reste la rubrique Actuel, la presse Underground, mais c'est souvent comme avec le journal, je lis plus les pages people, faits divers et sport que la politique.
Christian - De Christian MOURLON le 1/1/2003. Pays: France Région: Banlieue sud de Paris |
"je suis rentré dans votre site parce que je cherchais des informations sur ma merveilleuse "boss", Sylvie Grumbach.
Je trouve votre site emouvant, magique et fou comme folles ont été les années palace... 30/12/2002 Happy 2003!" Salvatore/2e BUREAU
"Je n'ai qu'un mot à dire Bernard, bravo." Aurelie/Paris Match - De salvatore & aurelie le 30/12/2002. Pays: France Région: Paris |
![]() - De Renaud le 14/12/2002. Pays: États-Unis |
![]() - De gatsby le 7/12/2002. Pays: France Région: lyon |
![]() - De Pat le 27/11/2002. Pays: France Région: Montpellier http://panik.vi.chez.tiscali.fr |
J'avais 12 ans en 77, pour moi le rock était celui de mes grand-frangins, pas mal en retard, je ressentais tout de même, petit provincial, les éclats et les balles perdues de l'explosion punk. Je ne me suis jamais remis d'être né trop tard pour connaître de près la bombe qui me blessait subliminalement.
20 ans après, le punk fait partie de la culture muséale mais en oscultant la bête morte la hyène trop adulte que je suis se repaît de morceaux encore fumants que je gerbe, honteux, devant l'inexorable ballet des bennes de récupération des grands régurgiteurs d'images qui font et se nourrissent de la culture-jeune.
Sans ça ,ça va.
- De P-A.D le 5/11/2002. Pays: France Région: Paris |
![]() - De Cindy le 4/11/2002. Pays: France Région: Lorraine |
![]() - De Louis Bertignac le 5/10/2002. Pays: France Région: paris http://www.bertignac.com |
![]() - De Frederique Chambon le 17/6/2002. Pays: France |
![]() - De RIDEL Antoine le 12/6/2002. Pays: France Région: BRETAGNE |
very very bien ce site mister bernard merci beaucoup.
je découvre cette époque depuis la sortie du Ingrid Caven de
Schuhl qui m'a conduit à rose poussière puis à Pacadis et
eudeline, je fréquente l'équivalent contemporain des fêtes
dont tu parles mais j'ai la sensation que nos nuits à nous
sont moins lumineuses moins folles plus policées et encore
plus chimiques; d'ailleurs comment la drogue s'est elle
répandue à ce point dans les 70's d'ou venait elle et qui en
prenait? je crois avoir été moi même la victime consentante
de la romantisation de substance telle que la coke par ta
génération il serait peut etre temps d'enfin légaliser toutes les
drogues pour pouvoir en parler sereinement et dire enfin
toutes les vérités. un consommateur averti en vaut deux, n'est
ce pas? - De mat le 20/5/2002. Pays: France |
Merci pour cet hommage qui m'a renvoyée à mon époque "Raspail" : la Coupole, La Closerie, Jean E.... les nuits dans les petits matins, les fleurs, Keith Jarrett dans le jardin, Jean-Louis Jorge("Frisson d'Amour") grâce auquel j'ai connu Edith Cottrell... Il faudra aussi parler de Frédéric Mitterand et de tout le beau travail qu'il fit à L'Olympic Entrepôt en programmant les films de Cinéma (..d'auteur, dit"indépendant"). Le film que je tournai avec J.H.Meunier en 1976 y fut programmé en 77, ce qui me valut une carte d'invitée permanente à l'Olympic : c'est-là que je fis mes classes avec les premiers Wenders, Cassavettes, Fassbinder, Schroeter, etc., alors que pour Jean E. et Pierre Cottrell ce fut bien avant moi, à la Cinémathèque (Pierre y fit ses "humanités" comme me l'a raconté Edith Cottrell : "c'est ce que déclarait Mary Meerson à la mère de Pierre Cottrell quand celle-ci s'inquiétait du temps que Pierre passait à la Cinémathèque :... ne vous inquiétez pas, Pierre fait ses humanités !". Aujourd'hui, je me suis rattrappée, grâce à Jean-Max Causse et ses programmations de grands Classiques dans ses salles "Action"...je me régale. J'y suis aussi "invitée permanente" et ma carte est renouvelée chaque année, à l'occasion de mon anniversaire -qui est aussi le jour de la Saint-Sylvestre-. Cela aurait bien plu à Jean E. de me voir assidue à la découverte de ces films-là : lui qui revenait souvent, sur son magnétoscope à la séquence du bal de "la veuve joyeuse de Lubitch" -dont le cadre s'élargissait dans la profondeur des miroirs-... j'eus aussi droit, certains matins, à des réveils avec... "Docteur Mabuse" de Fritz Lang. Jean avait eaucoup d'humour et il adorait le cinéma. J'habitais à 50 mètres de La Coupole, j'y retrouvais régulièrement Pierre Clémenti, ange-prince élégant dont le seul sourire était "hommage" à votre personne, souvent accompagné de Jean-Pierre Kalfon, tout lunetté- papillon, culotté-satin framboise, magnifique.Jean-Pierre Léaud arrivait tard en général, il faisait son grand tour, puis s'assayait à une table ou à la mienne. Il m'a toujours fascinée par son tourment, sa coupe de cheveux toute droite sortie des "Anges du Faubourg", une mèche longue tombant sur son front bien avant l'heure de la mode, et son goût immodéré pour la "Chartreuse" (par égard à son goût pour le silence et la vérité qu'il allait rechercher dans les monastères ?...) Jean-Pierre habitait tout près de chez moi. Un matin de 1er Janvier j'ai surpris cet immense acteur, chez lui, à quatre pattes entrain de laver le sol avec une serpillière, je me souviens de son visage plein de lumière. Jean E. n'aimait pas me voir avec Jean-Pierre, je n'ai jamais su pourquoi ça le contrariait tant... De cette époque me reviennent Caroline Loëb qui m'avait présenté Paloma Picasso, à sa demande, au Café de Flore : elle appréciait mes petits sketches qui passaient à la télévision le samedi soir : "...Vous êtes la seule personne qui me fasse vraiment rigoler!". Plus tard, son mari s'est vexé car je n'ai pas accepté d'emblée un rôle qu'il me proposait dans une comédie musicale montée par eux. Pourtant, je me souviens qu'un soir Caroline est venue chez moi, à Raspail, avec Paloma qui avait apporté un magnum de champagne... Bernadette Lafont me fit aussi l'honneur de sa visite, ce soir-là, elle était accompagnée de Pierre Edelmann, elle portait une robe verte-jade, et je lui ai prêté Mes jades... Bernadette, si jamais tu visite ce site : rends-moi mes jades !... C'est vrai que mes années "Raspail" restent le meilleur souvenir(s) de ma vie. Quelques années après avoir déménagé, j'ai téléphoné à mon ancien propriétaire pour lui demander si l'appartement était libre... Mes amis trouvaient cela normal... que je veuille rentrer à la maison... L'appartement était loué à une famille libanaise, le prix avait augmenté, les voisins se plaignaient du bruit que faisaient les gamins dans leurs jeux... Je pleurai. "Pourquoi teniez-vous tant à réintégrer cet appartement ? Vous y avez des Souvenirs Heureux ?"... - De rosine.young le 20/4/2002. Pays: France Région: paris http://site.voila.fr/rosineyoung |
Réponse au message ci-dessous : Il n'est pas étonnant que mon site ne plaise pas à un militant communiste convaincu (voir son site http://perso.magic.fr/nac ). Je n'ai jamais eu d'affinités avec ce genre d'idéologue sectaire et ça a toujours été réciproque. Juste une remarque cependant : ce n'est pas parce que mon site couvre une période donnée que le monde s'est arrêté pour moi avec cette époque, bien sûr qu'il continue de tourner, avec ou sans des mecs comme toi ! Et je n'ai jamais prétendu que ce qui était possible alors ne l'est plus maintenant. - De Bernard le 2/4/2002. Pays: France http://come.to/paris70 |
![]() - De mao spontex le 1/4/2002. Pays: France Région: bof http://peso.magic.fr/nac |
![]() - De Weird Girl le 29/3/2002. Pays: France Région: Paris http://voila.fr/weird_art |